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Les bons gestes à adopter pour protéger la vue en hiver

Les yeux sont plus susceptibles en hiver qu’en été car l’absence de sensation de chaleur sur la peau implique des lésions douloureuses si le soleil tape fort sur les yeux. C’est pour cette raison que l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (ASNAV) sensibilise les amateurs de glisse et de montagne sur l’importance de la protection des yeux durant les vacances à la montagne en hiver.

L’Asnav conseille aux vacanciers de choisir une monture souple adapté à la taille et la forme du visage. La monture doit être de catégorie 4 pour être conforme aux pistes de ski et les montagnes enneigées. Il s’agit d’une monture avec des verres plus foncés. En ce qui concerne à la catégorie 3, elle est indiquée au volant. Le choix de la teinte est aussi important car la vitesse a des répercussions sur la vue. Pour un sport de glisse, le jaune et l’orange sont les plus adaptés car l’utilisateur peut voir clair à travers même la nuit et dans le brouillard. Ces deux teintes accentuent également les contrastes et le relief pour une meilleure vision. Tous les équipements solaires utilisés doivent comporter le marquage CE pour être conforme à la norme.

Quant aux lunettes gadgets, elles ne sont pas recommandées pour des séjours en montagne même si elles sont plus esthétiques que les lunettes de protection. La sécurité doit primer avant l’apparence car le but c’est de passer d’excellents séjours hiver zéro souci.

Smart Glass : des lunettes intelligentes pour les malvoyants

Conçu par un spécialiste en neuroscience, Stephen Hicks, le Smart Glass pourrait devenir l’avenir de malvoyants. Lunettes intelligentes qui intègrent une caméra, une boussole, un gyroscope, un GPS et des capteurs infrarouges, le Smart Glass projette des images sur des écrans OLED à fort contraste pour remplacer les verres de lunettes habituelles. Même si le Smart Glass n’est pas encore commercialisé car il reste en phase de prototype, il promet déjà de bonne solution pour les personnes qui souffrent de défaillance visuelle. En effet, cet accessoire permettrait de se situer plus facilement dans l’espace et de mieux capter la lumière et les mouvements. Le Smart Glass pourrait être capable de détecter les obstacles présents dans le champ de vision. Grâce à ces perspectives intelligentes et intéressantes, le Smart Glass a reçu le Prix de l’Innovation Brian Mercer de la Royal Society et son concepteur a obtenu un don de 50 000 livres sterling.

D’ailleurs selon les prévisions, 10% des entreprises ½uvrant sur le terrain, dans la fabrication et le domaine sanitaire pourront être équipées de cette technologie en 2018. En effet, l’utilisation des lunettes intelligentes pourraient aider les employés à être plus performants dans leurs domaines. Par exemple, les ingénieurs, les chercheurs, les artisans pourraient améliorer leurs efficacités avec des lunettes capables de faciliter le travail. Les lunettes intelligentes ne sont pas seulement destinées pour améliorer le champ de vision des malvoyants mais aussi à faciliter le quotidien des travailleurs. Comme elles sont équipées des dernières innovations en matière de technologie, elles peuvent être utilisées de différentes façons.

Createc 2013 : place aux lunettes intelligentes

Il est bien loin le temps où l’on utilisait une loupe pour faciliter la lecture. De nos jours, nous avons accès à des lunettes intelligentes dotées d’interactions innovantes telle la traduction en temps réel et la réalité augmentée. Présent au dernier salon Createc, l’opérateur japonais NTT Docomo a marqué l’événement avec ses différents modèles de lunettes intelligentes.

Un mouvement inspiré des Google Glass

Depuis le succès des fameuses Google Glass, les experts en technologie moderne multiplient les prototypes de lunettes connectées. Si Google opte pour la numérisation de ses interactions, Docomo mise surtout sur la réalité enrichie :

Le système de réalité augmentée

Grâce à une camera embarquée, les lunettes capturent les mouvements des mains pour permettre la manipulation physique d’un objet virtuel. En outre, son afficheur se charge de rétablir la couche virtuelle tandis que le processeur de la monture effectue le calcul des interactions entre le virtuel et le réel. Par exemple, le système permet de faire danser une image virtuelle sur les mains tandis que Docomo parle déjà d’un nouveau mode de consultation de documents basé sur les mains pour faciliter la sélection, le déplacement ou l’agrandissement des textes.

La production de contenus

Pour rendre cette tâche possible, les lunettes font une projection virtuelle d’une image sur une surface physique. Cette dernière sera ensuite utilisée en tant que support des interactions de son utilisateur. Par exemple, la feuille de papier servira de brouillon virtuel pour les notes, les textes et les dessins créés avec le doigt qui sert de stylo et capturés par la petite bague émettrice.

Ophtalmologie : la chirurgie pour corriger les troubles de la vue

Pour les Entretiens de Bichat du 26 au 28 septembre 2013, le docteur Jean-Jacques Saragoussi, ophtalmologiste, apportera les explications nécessaires sur les problèmes d’optique dans sa conférence intitulée « Myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie : faut-il opérer ? ». Gros plan sur les avancées des techniques d’intervention destinées à corriger les troubles de la vue.
Plusieurs défauts réfractifs

D’après les statistiques, 30% de la population occidentale soufre de myopie (baisse de l’acuité visuelle de loin) et ce taux est estimé à 70% en Asie. A cela s’ajoutent les autres troubles de la réfraction telle l’hypermétropie (diminution de l’acuité visuelle de loin et de près), la presbytie et l’astigmatisme. Chez les personnes âgées de plus de 40 ans, l’hypermétropie touche 20% de la population tandis que la totalité des seniors de plus de 45 ans souffre de presbytie. D’après les scientifiques, ces défauts visuels qui ciblent la réfraction ont des impacts négatifs sur la qualité de vie des patients.

Les traitements

Pour soigner ces troubles de la vue, les lunettes ont toujours été les meilleures approches utilisées et elles pouvaient nous accompagner durant une vie entière. Pour les personnes qui n’aiment pas les lunettes, la loupe ou les lentilles de contact permettent de surpasser la myopie et corriger les autres troubles visuels réfractifs. De nos jours, la chirurgie réfractive est envisageable pour les malades âgés entre 25 et 60 ans. Avec l’aide des lasers, la cornée est sculptée pour hausser le pouvoir de focalisation de l’½il et obtenir une vue plus nette. Depuis l’invention de ces approches innovantes, le port de lunettes ou de lentilles n’est plus obligatoire et la chirurgie tend à devenir un moyen de correction naturel, précis et sécurisé.

High-tech : une nouvelle vague de lunettes à réalité augmentée

Depuis la présentation officielle des fameuses Google Glass, les spécialistes en haute technologie accélèrent leurs recherches pour présenter des produits à la fois performants et innovants. C’est le cas pour Recon Jet, les lunettes de soleil à réalité augmentées de l’entreprise Recon Instruments, des appareils compatibles Wifi et Bluetooth.

Des articles sur commande

Au lieu de vous fier à votre vieille loupe de lecture, pourquoi ne pas suivre la tendance et s’intéresser à ces lunettes révolutionnaires ? Même si Recon Jet rivalise directement avec les modèles de Google accessibles à 1 500 $ pour les premiers modèles, leur prix est nettement plus accessible : 499 $ lors de la période de précommande et 599 $ après le 21 juillet 2013

La technologie appliquée

Qu’elles soient utilisées avec ou sans verres de correction, ces lunettes high-tech fonctionnent partout et malgré les caprices météorologiques. Du point de vue technique, les Recon Jet sont dotées d’1Go de RAM, de 8Go d’espace de stockage, d’une caméra HD (720p) et d’un processeur double c½ur cadencé à 1GHz. Pour un adepte de golf, ce sont autant de moyens techniques innovants pour faciliter l’évaluation de la distance sur un parcours, calculer la force du vent avant de frapper ou connaitre à l’avance la localisation de tous les concurrents sur le vaste terrain.

Vivre avec la haute technologie

Inspirées des films de science-fiction, ces lunettes à réalité augmentée sont également dotées de micro et de capteur de température. Enfin, les adeptes de technologie de pointe pourront en faire leur cadeau de Noël car les Recon Jet seront livrés en décembre 2013 si les Google Glass ne sortiront qu’en mars 2014.

Une vision artificielle au profit des malvoyants

Des spécialistes israéliens ont réussi à concevoir une paire de lunettes capable de voir à la place des aveugles et des personnes souffrant de troubles de la vue. Doté d’un capteur et d’une fonction intuitive, Orcam utilise la vision artificielle pour identifier les objets, reconnaitre les visages, se repérer dans les lieux, distinguer les objets entourant, enregistrer les numéros de bus et observer les feux de circulation. Autant de données transmises en temps réel.

Comment ça marche ?

Pour commander Orcam, il suffit de pointer du doigt le point de votre choix. Finie la grosse loupe pour lire un livre parce que les lunettes le feront à votre place. D’une façon continue et intuitive, le système aide à reconnaitre de manière précise les visages et les endroits. Après avoir montré du doigt le nom de la rue, un article dans le rayon d’une grande surface ou un menu de restaurant, une douce voix vous communique les informations via un casque installé dans les lunettes. Capable de lire tous les supports de texte imprimé, Orcam vous facilite la vie lorsque vous serez devant des affiches, des journaux, des étiquettes, des notices de médicaments, un écran d’ordinateur, un téléphone portable ou une télévision.

Avec les objets, la pré-installation permet à Orcam de reconnaitre une centaine d’objets de la vie quotidienne mais une personnalisation suffit pour l’adapter à propre mode de vie : utilisation d’une carte de crédit par exemple.

Pour la reconnaissance faciale, le système puise dans une base de données familiale ou amicale tandis que la circulation dans les endroits publics est aisée avec sa capacité à surveiller les feux du carrefour, distinguer la ligne de bus, lire les panneaux et mémoriser les endroits habituels.

Les lentilles de contact pour améliorer la vue

Les capacités visuelles diminuent avec l’âge et pour pouvoir lire sans trop d’effort, il existe des solutions adaptées. Outre les lunettes et la loupe, les lentilles de contact sont des options performantes qui ne nécessitent que quelques règles d’utilisation de base.

L’hygiène

Même si elles semblent délicates, les lentilles sont faciles à porter et l’ophtalmologiste vous aidera à les mettre lors de la consultation. Contrairement aux lunettes, les lentilles souples sont facilement adoptées par l’½il et vous ne ressentirez rien en les portant. Pour les versions rigides, le temps d’adaptation est d’environ une semaine. Parce que le port de lentilles nécessite un contact direct avec l’½il, il vaut mieux respecter les étapes de la pose : laver les mains à l’eau & savon et les essuyer avec une serviette propre, rincer la lentille à l’intérieur de son étui, prendre la lentille sur la pointe de l’index sans la pincer et toujours vérifier qu’elle est de forme concave, placer le majeur droit en haut de la joue et tirer la paupière inférieure vers le bas et tirer la paupière supérieure vers le haut avec l’index gauche, mettre la lentille en relâchant la paupière et en clignant des yeux.

Le choix des lentilles

Pour définir le modèle de lentille adapté à vos besoins et à votre ½il, l’ophtalmologue fera un bilan complet à la première visite et les autres séances permettront de tester la lentille et vérifier si votre ½il la supporte. Pour tous les troubles visuels du type myopie, astigmatisme, hypermétropie ou presbytie, il existe des lentilles adaptées et les produits de nos jours nous aident à mieux lutter contre la déshydratation de l’½il en permettant une meilleure oxygénation de la cornée : lentilles souples en silicone hydrogel par exemple.

Pathologies de l’½il, des traitements évolutifs

Du 11 au 13 avril derniers, Marrakech a accueilli le 8ème congrès national de la société marocaine de la chirurgie réfractive et d’implantologie. En présence d’experts nationaux et internationaux, cet événement a été marqué par l’élaboration de travaux sur les dernières innovations et les avancées techniques sur le traitement des pathologies, la chirurgie de la cornée et du cristallin ainsi que l’imagerie oculaire. Cette rencontre s’organise en vue de la prochaine légalisation de la pratique de greffes de cornées par les thérapeutes du secteur libéral, jusqu’ici réservée aux experts des Centres hospitaliers universitaires.

Pour le Maroc, ce congrès entre dans le cadre d’une stratégie nationale de lutte contre le glaucome lancée par la commission technique en ophtalmologie du ministère de la Santé. A noter que le glaucome est une maladie qui fait 65 millions de victimes dans le monde entier et les pays arabes et africains sont les plus concernés. Avec les traitements innovants, les spécialistes Marocains soignent désormais le glaucome et la cataracte en réduisant les risques de complications collatérales et les prescriptions à vie de collyre pour sauvegarder la vision. Avec les 40 séances de formation prévues, le congrès invite les ophtalmologues à approfondir leurs connaissances sur les loupes, les lentilles de contact, la surface de cornée, le kératocône, le glaucome et la cataracte.

Cette édition du congrès a été également l’occasion de rendre hommage au professeur Joseph Collin, le chirurgien français qui a initié à l’utilisation d’anneaux intra-cornéens pour traiter le kératocône, une maladie dégénérative rare de l’½il qui se montre par une perte de sphéricité de la cornée adoptant la forme d’un cône tout en créant des troubles de la vision. C’est également le professeur Colin qui a été l’initiateur d’un programme de traitement par laser de la cataracte ainsi que l’utilisation de cristallins artificiels.

Des applications pour Google Glass

Du 8 au 17 mars dernier, la convention texane SXSW a été marquée par la présentation des toutes premières applications dédiées aux fameuses lunettes de Google. En tant que développeur de Google, Thimoty Jordan a profité de cet événement de grande envergure pour parler du Google’s Project developer panel et des quatre directives de ses applications : « Etre repensées pour les lunettes », « Ne pas être intrusives », « Rester pertinentes » et « Éviter l’indésirable ».

Déjà disponibles sur smartphones, voici les détails des quatre applications :

Times : pour avoir accès aux informations du New York Times, premier partenaire des Google Glass. Pour avoir un aperçu des dernières nouvelles, un simple coup de tête suffit pour afficher les gros titres et les images. Un haut-parleur relié à un système de lecture automatique est utile si l’utilisateur a envie d’entendre les actualités tandis qu’un flux de notifications est disponible en temps réel.

Gmail : un accès à la configuration du compte et un coup d’½il aux mails urgents. Pour vous faciliter la vie, le système dispose d’une reconnaissance vocale pour vous permettre de dicter la réponse sans devoir utiliser les mains.

Evernote : une application qui fonctionne en capturant et en partageant une information sous forme de page web, texte, son, image, etc. Sur ces lunettes high-tech, Evernote dispose d’un logiciel de photo baptisé Skitch pour prendre le cliché ou la vidéo, y apporter une notification et enfin partager le fichier en question.

Path : un réseau social de partages qui vous invite à éditer des photos prises par les membres, les apprécier avec un smiley disponible dans la zone tactile de la branche de la lunette et de les partager.

Des applications qui auront besoin de l’API Mirror, la frise chronologique créée par Google pour afficher le flux d’informations personnalisés des lunettes. Pour les passionnées de technologie de pointe, il serait temps de délaisser les vielles lunettes et autre loupe de lecture pour vivre au rythme de l’évolution technologique.

Ophtalmologie : la lentille polyfocale pour le traitement de la cataracte sera bientôt disponible

Le groupe Sav-iol qui se trouve à Neuchâtel en Suisse a obtenu l’autorisation de production de son nouveau produit : la lentille polyfocale destinée pour les personnes souffrant de cataracte. Selon Robert Apter, physicien et créateur du produit, la lentille polyfocale sera une alternative intéressante pour avoir une bonne vision à toutes les distances.

En effet, les lentilles intraoculaires actuelles ne permettent que de retrouver une vision lointaine et pour les personnes ayant un problème de vision de près, il faut encore avoir recours aux lunettes. Grâce à ce produit unique sur le marché, Sav-iol compte bien entrer en concurrence avec Alcon et Abbot Medical Optics, jusqu’ici détenteur du marché des lentilles dans le monde.

Autorisation de vente sur le marché européen

Après les tests effectués à la clinique de Swissmedic en Septembre 2012, Sav-iol a eu l’autorisation de produire ses nouvelles lentilles et de les vendre sur le marché européen. Ces lentilles utilisées dans le traitement de la cataracte offriront une vision améliorée pour toutes les distances et ne dérangeront en aucun cas les opérations chirurgicales actuelles.

En effet, la cataracte est une maladie qui touche de plus en plus de personnes à certains âges, ce qui fait que cette nouvelle invention va révolutionner le domaine de l’ophtalmologie dans le monde. Jusqu’ici, un investisseur privé a alloué la somme d’un million de francs à la start-up pour démarrer le projet mais la production nécessite encore un investissement de 5 millions de francs. Les lentilles seront fabriquées dans les locaux de Sav-iol au sein d’Innoparc à Hauterive.

Verres progressifs à addition : pour une vue parfaite même au-delà de 40 ans

Le temps affecte nos sens. Quand on vieillit, nos capacités diminuent aussi. Après 40 ans, la vue n’est plus aussi bonne que durant vos années de jeunesse. On arrive plus à lire comme avant et passer un fil dans une aiguille semble être une mission impossible. On doit se munir de certains accessoires pour garder une bonne vue comme les lunettes et les verres progressifs à addition. Avec les verres progressifs à addition, on peut regarder un objet et un autre très rapidement et faire une mise au point très précise peu importe la distance. Une solution idéale pour les personnes ayant une vision intermédiaire.

La solution pour améliorer sa vue malgré l’âge

Quand la vue n’est pas encore affectée par l’âge, de simples lunettes de lecture suffisent à rendre les lectures confortables. Cependant avec le temps, la vue ne s’améliore pas.Les lunettes avec des verres progressifs sont la solution idéale pour les personnes qui ont une vue intermédiaire, c’est-à-dire que la vision dépend de la distance. Grâce aux verres progressifs, la vision à toutes les distances est ajustée. L’utilisation des verres progressifs convient donc :

-aux personnes hypermétropes, qui n’ont pas de problème à voir les objets de loin mais qui ont du mal à voir les objets proches.
-aux personnes myopes qui voient correctement les objets proches mais qui ne voient pas très bien de loin.

Pour les travailleurs de bureau, qui passent des heures devant l’ordinateur, il existe maintenant des lunettes de travail conçues spécialement pour apporter un confort visuel devant l’ordinateur. Ces lunettes offrent une zone de vision large pour les distances assez courtes ou moyennes. Elles sont constituées de verres progressifs à addition qui s’ajustent d’une manière optimale à l’écart entre l’écran et l’utilisateur.

Ophtalmologie: des traitements performants

Dans l’univers de la médecine, l’ophtalmologie est un domaine qui profite largement des avancées technologiques. Pour améliorer la qualité de vie des astigmates, des hypermétropes et des myopes, il existe désormais des implants correcteurs adaptés pour réparer les yeux.

L’½il : un organe complexe

En comparaison à un appareil photo, la cornée ou membrane transparente et superficielle de l'½il est la lentille de l’objectif. Le rôle du diaphragme est joué par l’iris tandis que le cristallin effectue le zoom. C’est ce dernier qui est affecté par le vieillissement car il a tendance à perdre son élasticité et ainsi réduire la qualité des images transmises dans l’aire visuelle du cerveau (nerf optique). Mais en réalité, l’½il est un organe très complexe et personne n’a encore réussi à créer une reproduction artificielle parfaite. C’est ce qui explique les recherches sur les différents « composants » de l’½il comme les dispositifs utilisés pour traiter la cataracte. Pour le docteur Laurent Benzacken, chef de service d'ophtalmologie de l'hôpital Robert-Ballanger, Seine-Saint-Denis et le professeur Paul Dighiero, ancien chef de service au CHU de Poitiers, et qui travaille actuellement à Paris, les personnes âgées de 60 ans sont les plus confrontées aux risques de cataracte et les avancées scientifiques sont importantes pour améliorer leurs traitements.

Remplacer le cristallin

Depuis la création des lentilles correctrices, les scientifiques n’ont pas cessé d’améliorer les techniques de traitement des troubles de la vue. A part les implants corrigeant la vision installés durant l’opération de la cataracte, il y a aussi des implants correcteurs bifocaux qui agissent comme des verres à double foyer ainsi que des implants multifocaux. Ce sont ces derniers qui sont utilisés dans un tiers des 450 000 remplacements de cristallins effectués chaque année. Il s’agit d’une nouvelle génération d’implants capables de soigner la cataracte et retrouver une vision de près, intermédiaire et de loin. Tous les autres troubles visuels sont également concernés : astigmatisme, myopie ou hypermétropie.

Pour finir, le professeur Dighiero confirme qu’une intervention de 15 minutes suffit pour installer les lentilles multifocales et permettre aux sexagénaires de retrouver une vision de très bonne qualité et ils n’auront plus besoin de loupe, de lentilles ou de lunettes.

Santé : d’importants progrès en ophtalmologie

Réalisée en 2011, une enquête de grande envergure a prouvé que les européens redoutent la cécité. La Journée mondiale de la vue qui s’est déroulée en octobre 2012 a été l’occasion de rassurer quelques 5 000 patients sur les progrès palpables en ophtalmologie. Parmi les participants à l’événement, le professeur Philippe Denis, chef du service d’ophtalmologie à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon et président de la Société française d’ophtalmologie, confirme l’avancée des recherches sur les troubles et autres maladies de la vision.

Cataracte : pour une vue retrouvée

Le vieillissement, les accidents de la vie courante (brûlures), les maladies et les affections génétiques de la rétine sont les principales causes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Pour soigner la cataracte, les médecins et les chirurgiens spécialisés ne cessent d’élaborer de nouvelles méthodes efficaces qui permettent de retrouver la vue après une opération chirurgicale.

Les avancées en microchirurgie

Depuis quelques années, le laser est devenu une méthode efficace pour rétablir les troubles typiques de la réfraction. Ainsi, une sculpture en profondeur de la cornée est tout à fait efficace pour soigner des troubles typiques comme la presbytie, l’astigmatisme ou la myopie. Cette intervention performante permet aux patients de voir sans lunettes ou lire sans devoir utiliser une loupe. Pour ce qui est de la cataracte, la microchirurgie intervient en posant des implants perfectionnés qui promettent une vue nette à plusieurs distances. En guise de projection dans le futur, les victimes de troubles de la vue utiliseront des rétines artificielles et seront soignées avec des thérapies cellulaires ou géniques au niveau de la rétine. Il y a également l’optogénétique, une méthode qui consiste à réveiller les cellules rétiniennes endormies avec la lumière.

Des statistiques inquiétantes

Malgré ces avancées prometteuses, les ophtalmologues s’inquiètent sur la hausse des cas de cécité et de trouble de la vue. Les chiffres rapportent que de nos jours, 1 Français sur 1000 est aveugle tandis qu’un sur cent est malvoyant. D’après les données de l’Organisation mondiale de la cécité, la perte de la vue concerne 2 millions de personnes par an, un chiffre qui s’ajoute aux 40 millions d’aveugles dans le monde. Ces résultats seront doublés en 2030. Une situation troublante d’autant plus qu’il existe actuellement une pénurie d’ophtalmologistes qui touche de plein fouet la France avec le vieillissement des spécialistes et le manque de relève.

Nouveauté : des lunettes connectées à Google

Le Google Glass est un projet de lunettes connectées présenté au printemps 2012. Dans un entretien avec le magazine IEEE Spectrum, Babak Parviz, responsable du projet confirme que Google est en train perfectionner son concept en misant essentiellement sur l’autonomie et les commandes. Si tout va bien, les lunettes seront mises à disposition du public en 2013 ou 2014.

Des prototypes

Toujours d’après les explications de Babak Parviz, les modèles développés actuellement sont déjà opérationnels mais nécessitent encore des commandes effectuées sur un pavé tactile. Pour plus d’intuition et de liberté dans le contrôle, les experts travaillent sur la mise en place de commandes vocales ou gestuelles comme de simples mouvements de la tête.

Une recherche d’autonomie

En élaborant son concept de lunettes connectées, Google mise beaucoup sur l’autonomie énergétique qui peut atteindre 24 heures grâce à une batterie embarquée. Ce système permettra également de commander à distance les appareils téléphoniques et la société n’envisage aucun contenu de caractère publicitaire.

Une réalité augmentée

A ce jour, Google Glass sont des lunettes connectées qui permettent à l’utilisateur de vivre une expérience augmentée grâce au verre qui interagit directement avec son environnement : informations sur le temps qu’il fait, guide sur l’itinéraire et services Google en ligne (messagerie ou vidéoconférence).

Conçus pour les développeurs, les premiers modèles de Google Glass seront accessibles à 1300 euros cette année. En attendant la sortie officielle des versions grand public, les personnes victimes de troubles de la vue devront se fier aux anciennes habitudes et lire avec des outils plus accessibles comme les loupes.

Science : la haute technologie pour lutter contre les troubles de la vue

En Belgique, des chercheurs du CMST ou Center for Microsystems Technology travaillent actuellement sur la création de nouvelles lentilles de contact dotées d’écran LCD. Sous forme circulaire, il s’agit d’écrans à cristaux liquides flexibles et très souples conçus pour permettre à l’½il de percevoir directement des couleurs, des images ou des textes.

Une adaptation visuelle

Dans le cadre de l’expérience, les scientifiques font tout pour faciliter la capacité d’adaptation de la vision puisque l’½il humain a besoin d’au moins quelques centimètres de distance pour effectuer la mise au point d’une image. Cet écart est aussi indispensable pour réduire les efforts accomplis dans la recherche de clairvoyance et de netteté visuelle.

Un test concluant

Lors des tous premiers tests du dispositif, les spécialistes ont réussi à éditer des signes identifiables par la vue comme le cas du symbolique dollar « $ » affiché en couleur gris. A ce stade de l’expérience, une diffusion câblée est encore indispensable et les premières expérimentations ont révélé que la personne qui utilise la lentille souffre encore d’une petite baisse de la visibilité du milieu externe dès que l’écran LCD émet une donnée.

Une découverte importante

D’après ses concepteurs, ce modèle a un bel avenir dans divers domaines comme la création d’iris artificiel et la gestion des problèmes visuels dans le milieu médical, l’élaboration de produits de coloration de l’iris dans l’univers cosmétique ou la mise en place de nouveaux systèmes d’information dans le domaine militaire. En attendant de telles solutions futuristes, il vaut mieux s’en tenir aux bonnes vieilles paires de lunettes et aux loupes binoculaires pour lutter contre les troubles de la vue.

Troubles de la vue : comment lutter contre l’astigmatisme ?

Chez 15% des Français, la cornée est anormalement bosselée et devient ovale au lieu d’être ronde. Cette anomalie provoque, de près ou de loin, une vision floue qui a du mal à décrypter les chiffres 6, 9, 8 et les lettres O, S, D, Q, G. Des les cas plus graves, l’astigmatisme est lié à une hypermétropie, une myopie ou une presbytie.

Des solutions de correction temporaire

Pour aider les stigmates, les ophtalmologues disposent de verres et autres lentilles conçues suivant le degré du trouble de la vue de leur patient. Pour ceux qui choisissent de porter des lunettes, c’est l’opticien qui est chargé d’installer les verres correcteurs sur la monture sélectionnée par le malade. En ce qui concerne les lentilles, le choix des caractéristiques et du type de lentilles adéquats nécessite deux séances de procédure d’adaptation chez l’ophtalmologiste. Il s’agit de périodes d’essai non remboursables par la Sécurité sociale mais qui doivent être effectuées pour la réalisation de lentilles confortables pour le maintien des qualités visuelles. Très important aussi, le fait de porter des lentilles oblige la personne à bien respecter des règles d’hygiène et d’entretien indispensables pour prévenir tout risque d’infection. Pour ceux qui veulent faciliter les gestes quotidiens comme la lecture, il existe actuellement un innombrable choix en termes de loupes binoculaires, optiques, électroniques et téléagrandisseurs.

L’intervention chirurgicale

Avec l’avancée technologique, il y a aussi les procédures chirurgicales très efficaces pour corriger les anomalies visuelles. Parmi les plus utilisées, le laser informatisé permet de lisser la cornée des astigmates. Selon le degré du défaut, l’ophtalmologiste a le choix entre le Laser de surface Lasek ou Epi-Lasik pour les cornées à fine membrane. Dans le cas contraire, le Lasik permet de découper le sommet de la cornée, d’ôter ce « chapeau » pour pouvoir sculpter au laser la partie dénudée et enfin remettre le « chapeau » à sa place. Ce genre d’intervention est effectué sous anesthésie locale et ne crée aucune complication douloureuse.

Problèmes de vue : des lentilles de contact contre la myopie

Dans le monde scientifique, les découvertes sont les bienvenues pour permettre aux patients de mieux faire face à leurs maladies. Pour ce qui est du domaine de la myopie, un nouveau procédé très simple permettra aux myopes d’améliorer leur vue sans faire appel aux aides traditionnelles comme la loupe et les lunettes.

Myope : des techniques simples

Tous les myopes savent qu’il suffit de bien ouvrir l’½il pour réussir à voir de loin. Cette technique consiste bien à adapter la vue en fronçant automatiquement les yeux jusqu’à la perception d’une image claire. Le fait de tirailler en bride les deux coins de l’½il permet d’avoir une vision plus nette et cette théorie est maintenue par l’encyclopédie de la santé Vulgaris-Médical qui définit la myopie en « une anomalie de la réfraction oculaire due à une longueur trop importante de l’½il, à l’origine d’une mauvaise perception des objets éloignés. »

Des lentilles de contact très efficaces

Pour corriger les faibles myopies, il existe dorénavant des lentilles correctrices du soir. Il suffit de les porter durant toute la nuit et le lendemain, la personne peut voir clairement pendant 24 heures sans avoir à utiliser d’autres aides visuelles. Le seul problème de cette méthode figure l’appréhension des médecins qui craignent des dommages irréparables à la cornée de l’½il en cas d’utilisation prolongée.

Pour ceux qui veulent en finir une bonne fois pour toutes avec les problèmes de myopie, il existe le « Lasik », une intervention chirurgicale de l’½il créée par José I. Barraquer qui consiste à découper au laser une petite lamelle dans l’épaisseur de la cornée pour corriger en profondeur la courbure cornéenne. Cette opération permet de guérir définitivement les fortes myopies.

Labo vert : pour la sauvegarde des vergers

En collaboration avec la Chambre régionale d’agriculture, la Fredon Alsace ou Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles proposent aux agriculteurs des séances de dépistage des maladies et autres ravageurs des vergers. Destinés aux producteurs professionnels, aux amateurs, aux techniciens, aux distributeurs de produits phytosanitaires et autres spécialités du domaine, ces « labos verts » gratuits seront de vraies occasions pour sauvegarder les vergers.

Au programme, cette approche scientifique aura comme buts l’observation à la loupe binoculaire des maladies, ravageurs et autres auxiliaires des arbres fruitiers, la distribution de fiches de messages de lutte intégrée et la distribution de loupes. Enfin, les spécialistes se feront un honneur de répondre à toutes les questions techniques sur les échantillons de matériel végétal que les arboriculteurs auront préalablement emporté.

Voici la liste des sites d’accueil pour « labos verts » : le verger de Mathilde à Tagsdorf (près du stade), le verger expérimental Verexal Obernai, le verger Pom d’Or à Sigolsheim, la ferme fruitière Rothgerber à Traenheim, le verger Faullimel à Rottelsheim, la parcelle de pommiers de Monsieur Acker à Schoenenbourg. Pour ce qui est des rendez-vous à venir, renseignez-vous auprès de la Fredon Alsace et de la Chambre régionale d’agriculture pour participer aux séances de :

- Jeudi 5 juillet à 11 h à Rottelsheim et à 14 h à Schoenenbourg ;
- Vendredi 6 juillet à 10 h à Tagsdorf ;
- Jeudi 12 juillet à 10 h 30 à Sigolsheim et à 14 h à Traenheim ;
- Jeudi 19 juillet à 11 h à Rottelsheim et 14 h à Schoenenbourg ;
- Jeudi 26 juillet à 10 h 30 à Sigolsheim et à 14 h à Traenheim.


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